Mon guerrier... J'ai refusé d'emblée de le faire aussi noble et bon qu'Axel dans Leïlan. Je voulais un idéaliste mais pas un adolescent. Un guerrier, avec ses bons et ses mauvais côtés. Charles, les maris ou les amis de mes copines m'ont inspirée cet homme qui ne sait pas parler de sentiments alors qu'il aime Naslie tout autant qu'elle l'aime, sans le sens du sacrifice propre aux femmes mais avec des moments absurdes où il est capable du pire et du meilleur parce que son égoïsme se bat avec son cœur.

Je voulais un homme extrêmement gâté par la vie, avec une belle gueule, des facilités de combats hors norme, du charisme, un bestiole né pour son bonheur (Babache), un orgueil qui le titille forcément et qui va perdre de sa superbe et de sa confiance avec les coups que la vie va lui infliger. Je l'ai fait imberbe parce qu'il fallait qu'il est au moins un complexe pour être humain. L'arrivée d'un fils dans sa vie, et le retour de Naslie vont bouleverser la petite existence finalement très pépère d'Yshem. Il y a des chances qui ne se laissent pas passer deux fois.

C'est le prénom Ichem qui m'a inspiré celui-ci. J'aimais le son mais pas l'écriture. Même si je n'avais pas envie de faire des noms trop compliqués et trop tarabiscotés de y de ë et de h, j'ai trouvé que le changement de lettres lui donnait plus d'allure. Je voulais lui mettre une particule pour achever de poser les guerriers de l'Acier comme une caste supérieure : der Gamenot est venu tout seul, un nom semblable à Camelot, pour mélanger encore une fois les sons d'origine africaine et européenne.

D'après une photo de magazine remaniée

Une première vision d'Yshem à 21 ans, soyez cléments, mes dessins sont vieux ;-) Je n'avais pas encore eu l'idée des tatouages sur la poitrine et des anneaux.

Si vous avez la curiosité de savoir ce qu'il y a dans son sac, c'est ici.